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Les transports du futur: allégement

8 posts categorized "allégement"

22/05/2015

MétaNote TdF 0 - Back to the Future

Les bases de cette première MétaNote, l'origine, ont été rédigées en 2008 et l'article publié sur ce blog à son ouverture en 2009. Nourrie de nombreuses lectures et d'échanges internes à l'ADEME, elle est à l'origine même de ce blog.

Google Map n'était qu'une carte lancée 2 ans avant, Street view avait un an, l'iPhone aussi. Pas de Waze, ni Uber, ni Autolib (la 3ème voie décrite ci dessous), Covoiturage.fr affichait 18000 trajets par semaine. Le véhicule électrique était la solution pour les "transports durables".

Certaines propositions décrites n'ont pas eu lieu, mais le rôle clé du numérique s'est révélé. Et ce n'est qu'un début. 

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16/09/2013

Partenariat Renault - Bolloré incarne la mutation décrite en 2009, MétaNote N°0

Le dernier Communiqué de Presse du Groupe Renault est repris, il décrit les trois principaux points qui seront travaillés avec Bolloré. Nous retrouvons les principaux points proposés dans la première MétaNote N°0 rédigée en 2009 (4 ans déjà). En résumé, mutation de la valeur vers l'économie de la fonctionnalité incarnée dans des services de mobilité, d'abord urbain (point 1). Puis viennent les développements de véhicules conçus pour être exploiter dans des services (point 3), ces véhicules ne seront pas vendus aux conducteurs, ils seront exploités par un opérateur. Etant exploités, le cahier des charges peut être totalement revu (3 places, très léger). Un article au titre évocateur rédigé en 2010 illustre cela : Qui sera capable de faire un GMP de 20 k au meilleur prix ? Déjà 20 kW ...

Le véhicule autonome (niveau 4, lire l'article Robotisation, automatisation des véhicules en 2020) fixe un objectif possible. La robotisation ne fait que commencer pour améliorer la rentabilité des services. 

Cette mutation s'observe tous les jours (voir toutes les MétaNotes). A une rupture attendue sur des technologies de propulsion se substitue une mutation servicielle des usages accélérée par l'introduction d'un nouveau liant simplificateur : le numérique. Grâce à cette mutation servicielle, de nouvelles énergies, dont l'électricité, deviennent possibles. Quelle sera la place des industriels automobiles historiques dans les futures chaînes de valeur ?

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12/06/2013

AMI - Véhicule routier du futur : technologies, systèmes et mobilité

L'ADEME lance un nouvel appel à manifestation d’intérêt (AMI) portant sur la partie véhicules routiers (véhicule et mobilité) du programme « Véhicule du futur » des Investissements d’avenir. Il s’inscrit notamment dans le cadre du plan automobile annoncé par le gouvernement le 25 juillet 2012 et fait suite aux 9 appels à manifestions d’intérêt thématiques émis par l’ADEME en 2011 et 2012, qui ont permis de soutenir une quarantaine de projets. 

Cet AMI doit notamment permettre l’émergence de projets fédérateurs industriels participant à l’atteinte de l’objectif de mettre sur le marché d’ici 2020 des voitures particulières consommant moins de 2 litres de carburant aux 100 km, d’un prix abordable, développés et assemblés sur le territoire national. 

Le champ thématique de l’AMI correspond aux véhicules routiers et systèmes de mobilité permettant le transport de personnes et/ou de marchandises. Les travaux pourront porter sur des applicatifs variés, allant du 2-roues motorisé au véhicule lourd.

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26/11/2012

Contribution de l'ADEME aux visions énergétiques 2030 & 2050

Cette année 2012 a notamment été consacrée à l'élaboration de visions énergétiques pour tous les secteurs dont les Transports. Ces projections aux horizons 2030 et 2050 ont été construites selon des méthodes spécifiques détaillées dans le document ci-dessous.

Pour la mobilité des voyageurs et le transport de marchandises, des approches systémiques ont été mises en oeuvre. Des gisements importants d'économies d'énergies sont accessibles dans les technologies, mais également dans les usages. Un paramètre clé a évolué : le remplissage des véhicules. En associant progrès techniques et en augmentant le remplissage des véhicules (lourds et légers, personnes et marchandises) nous sommes capables d'atteindre le facteur 4. L'atteinte du facteur 4 nous permet alors d'utiliser massivemment de "nouvelles" énergies pour les transports : Biogaz, GNV, biocarburants liquides 2ème génération et électricité.

Faire du remplissage au objectif de recherche majeur

Dès lors il faut tout engager pour améliorer le remplissage de nos véhicules. Il s'agit de (beaucoup) mieux utiliser les flux de sièges libres qui circulent. Tous les services de mobilités y participent. Tous les modes collectifs y participent. Tous les modes actifs y participent. Il faut sortir progressivement de la possession exclusive de l'automobile. Une 3ème voie est proposée dans cet exercice de prospective : La voiture servicielle, celle qui va lier tous les modes.

Cette 3ème voie est le fruit de nombreux échanges engagés depuis près de 4 ans avec tous les acteurs. Elle se retrouve dans de nombreux documents de stratégie rédigés dans des instances nationales : PIPAME (pdf et ppt), Centre Analyse Stratégique, Académie des Technologies et dernièrement CESE

Le numérique permet d'abaisser de nombreuses barrières et rend les objectifs, inscrits dans la vision ADEME, crédibles et souhaitables. Les usages "intelligents" de l'automobile et la multimodalité doivent devenir des sujets de recherche tout aussi soutenus et nobles que la voie technologique.

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08/08/2012

Le numérique change les modes de production des objets et potentiellement nos relations à ces objets

Nous sommes en train d’entrer dans une nouvelle ère concernant la production des objets qui nous entourent. Si nous modifions les modes de production, la logistique et les flux seront entièrement changés, et plus important encore, nos relations à ces objets pourront être très différentes.

Après avoir fait entrer le numérique dans le marketing, la conception et les outils de production centralisés, ce dernier pourrait jouer un rôle majeur dans de nouvelles façons de produire des composants puis des objets de façon décentralisée. Ce nouveau mode de production permettra de modifier profondément nos relations aux objets ou bien, à l’inverse, renforcera la production à la demande, le juste à temps, l’obsolescence programmée en inventant de nouveaux canaux de distribution au plus du consommateur. Encore une fois, les technologies ne sont qu’un moyen nous permettant de changer notre environnement, notre relation aux matières premières et aux autres, de comprendre nos dépendances et nos fragilités.

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23/03/2012

La PEEL #lessismore

La plus petite voiture au monde, la Peel (déjà mentionnée dans ce blog dans un précédent article) dans les rues et ailleurs ...

07/02/2012

Et si les 2-3 Roues étaient > aux 4 Roues ?

La 8ème conférence de l'ACEM "Innovating our Mobility" a confirmé le rôle clé de l'objet 2-3 roues dans nos futurs systèmes de mobilité. Plus léger, plus efficace, plus facilement électrifiable, plus spécialisable, cet objet sera plus facilement partagé, connecté, ouvert que l'automobile. Le retour d'expérience de "Mu by Peugeot" à la gare Montparnasse avec des scooters électriques est sur ce point très riche. Les présentations sont affichées ci dessous, les vidéos sont disponibles ici.

Le partage de la voirie dans nos villes sera représentatif de la place qu'accorde la société à ces objets concurrents de l'automobile. Plus les contraintes seront fortes sur cette dernière plus le report sera important vers les modes plus légers. Les 2-3 roues devront, pour éviter les erreurs des 4 roues, afficher l'intégralité de leurs performances environnementales, devenir totalement transparents. Si plusieurs services de mobilité sont mis en oeuvre dans les 2 années à venir sur cette base (transparence, efficacité, connection à tous les modes, partage), cet objet prendra l'ascendant sur l'automobile dans les déplacements pendulaires quotidiens.

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04/01/2012

Un milliard de dollars pour produire de la fibre de carbone dans l'automobile

Aksa

C'est le montant que va investir une nouvelle alliance entre un chimiste américain et un groupe Turque. La fibre de carbone est en train de se démocratiser et l'automobile lui promet un tremplin.

Le coup d'envoi a été donné par le Groupe BMW (photos ICI) en 2009. Il est devenu l'actionnaire de l'allemand SGL Carbon, avec qui il a créé une co-entreprise pour maîtriser toutes les étapes de l'industrialisation de la fibre de carbone. Il l'utilisera massivement dans sa prochaine génération de voitures électrique et hybride i3 et i8, qui seront lancées à partir de 2013.

Pressés par leurs obligations en terme de réduction des émissions de leurs véhicules, les constructeurs allemands ont tous depuis jeté leur dévolu sur ce matériau, 50% plus léger que l'acier et 30% que l'aluminium. L'enjeu aujourd'hui est de réduire les coûts liés à sa transformation. Et tous s'engagent à lui offrir des débouchés.

Volkswagen est à son tour entré au capital de SGL Carbon, à la surprise de BMW. Sa filiale Audi s'est associée en début d'année dernière à la société Voith. Ensemble, ils vont à leur tour développer les moyens d'industrialiser à grande échelle la production de pièces en composites renforcés de fibres de carbone.

Daimler s'est tourné vers le japonais Toray. Leur co-entreprise produit à Esslingen en Allemagne des pièces en composites renforcés de carbone (CRFP) qui équiperont la Mercedes Classe SL attendue dans le courant de l'année 2012. Toray est responsable de la fabrication de la fibre de carbone utilisée dans les composites (CRFP) et du processus de production par transfert de moule (RTM). Daimler a conçu les pièces et développe les technologies pour les fixer ensemble.

General Motors est aussi sur les rangs depuis l'année dernière. Le constructeur a choisi un autre japonais, Teijin, pour développer des technologies qui réduiront les coûts de production des matériaux à base de fibre de carbone. Une unité pilote est en construction dans son usine de Matsuyama au Japon, dont l'objectif prioritaire est réduire les temps de cycle de production des pièces en thermoplastiques renforcés de fibre de carbone. La prochaine Chevrolet Corvette attendue en 2014 devrait bénéficier de leurs avancées.

Le dernier projet annoncé qui lie désormais le chimiste américain Dow, via sa filiale Dow Europe, et le groupe turque Aksa Akrilik Kimya Sanayii est significatif de ce nouvel engouement. Ils ont choisi de créer une co-entreprise (à 50-50) pour produire de la fibre de carbone dans l'usine du second à Yalova, dans le nord-ouest de la Turquie.

Le projet a reçu le soutien des autorités turques et la visite du Ministre de l'Industrie Nihat Ergun lors de son annonce officielle. Il représente un investissement de 1 milliard de dollars. En comparaison, celui de SGL Carbon et de BMW dans leurs projets communs s'élève à 230 millions d'euros.

Les nouvelles installations auront d'ici 5 ans une capacité de production de fibres de carbone de 3.500 tonnes par an. C'est considérable puisque cela représente 8% des tonnages mondiaux. Les deux partenaires tablent sur un marché des composites en fibre de carbone qui devrait se monter à 40 milliards de dollars en 2022, contre 10 milliards actuellement.

Leurs débouchés sont aujourd'hui multiples. La construction, l'automobile, l'aéronautique, les éoliennes, sont autant de secteurs vivement intéressés par les qualités de ce matériau à la fois léger et extrêmement résistant Aksa est un solide groupe chimique Turque, spécialisé dans les fibres acryliques. Son chiffre d'affaires devrait terminer l'année aux alentours de 900 millions de dollars en 2011. Il fait parti d'un conglomérat Turque (AKKOK Group), aux activités diversifiées, employant au total 3.200 personnes pour un CA de 2,7 milliards de dollars.

Source Autopresse

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