Light foot print strategy
L’article de Charles Edouard Bouée, membre du comité executif du cabinet Roland Berger dans les Echos, est intéressant. Il développe une analogie entre la stratégie militaire américaine et l’entreprise de demain. Reprenant l’idée que les militaires préfigurent les organisations du futur (voir et revoir sur ce point les nombreux éléments de Transit City). Tentons d’appliquer ces tendances aux domaines des mobilités et entreprises de transports.
Les qualifications retenues pour cet avenir sont VICA : Volatil, Incertain, Complexe et Ambigu. Ces notions ont été mentionnées à plusieurs reprises dans ce blog (lire notamment la MétaNote 11 Introduction à la pensée complexe). Devant ces éléments, la stratégie retenue se résume par « light foot print » : augmenter son agilité, sa capacité d’adaptation à des futurs inconnus, sa rapidité d’apprentissage de nouvelles techniques et nouveaux environnements, se former en permanence. La MétaNote 1 proposait 7 principes pour survivre aux crises. Tous les contraires des guerres d’hier fondées sur des structures de commandement et des moyens lourds. Ainsi la légèreté devient la principale caractéristique, et l’empreinte le symbole.
Concrètement, cette stratégie se traduit par trois actions : Drone, Forces spéciales et cyberattaques. Une quatrième élément semble nécessaire : Espion. Comment peut-on traduire ces choix stratégiques dans le monde industriel ?