Les transports à l'âge de la multitude
Depuis 20 ans, le numérique s'insère partout et ce n'est que le début.
Que les industriels « historiques » le veuillent ou pas. De nouvelles industries, vieilles de quelques années, sont en train d'inventer de nouvelles règles, de nouvelles lois, de nouveaux modèles d'affaires. Elles n'ont pas les mêmes "pas de temps" d'innovations. Elles bousculent maintenant tous les secteurs et dégagent des profits colossaux. Elles conçoivent des produits et services qui modifient profondément nos modes de vies, qui s'insinuent au plus près de notre intimité. En utilisant massivement nos traces numériques, elles ont réussi ce que toute industrie a toujours rếvé : faire participer en continu les clients à la conception et la mise au point des produits ou services sans aucune rémunération. Amazon annonce que 40 % des ventes sont réalisées à partir des propositions du moteur numérique qui est lui-même alimentés à partir des commentaires, achats des clients eux-mêmes. Le numérique permet également d'inclure toutes les innovations externes si on est capable de les collecter, de les aspirer et d'une certaine façon de séduire. Quand on ajoute à cela, des progressions géométriques des capacités de calcul ou des baisses de prix, nous sommes bien en présence d'un changement tout à fait inédit qui va progressivement impliquer 7 milliards d'humains. Le livre l'âge de la multitude de MM.Colin et Verdier étudie particulièrement ce phénomène (voir mes notes et extraits).