Cette MétaNote vise à faire un bilan dans le domaine des énergies utilisées pour les transports. Le graphique suivant est sans appel, en France, la consommation d'énergie est focalisée sur la route, donc sur le pétrole. Est-ce que cette concentration est robuste aux cygnes noirs (voir ici - évènements fortement improbables qui changent tout quand ils arrivent)? Quelles évolutions de la demande de transport, de l'offre énergétique peut-on déjà envisager ? Dans un monde de services de mobilité, quelle pourrait être la place d'un énergéticien ?
Depuis un demi-siècle, l’extension spatiale des villes en France s’est effectuée principalement dans les couronnes périurbaines, sous la forme de lotissements de maisons individuelles et de zones d’activités pour l’accueil des entreprises. Or le nombre de déplacements ne cesse de croître, les trajets s’allongent, la pollution gagne les centres urbains et la congestion routière des villes augmente. De plus, l’insécurité routière reste une préoccupation forte. Enfin l’étalement urbain et son corollaire, l’essor de la dépendance à l’automobile, sont aujourd’hui remis en question par les considérations environnementales. De nouveaux objectifs sont fixés dans la loi de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement publiée le 3 août 2009. Les schémas urbains doivent ainsi être à présent repensés à la lumière de deux impératifs : la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et la réduction de la consommation de foncier agricole et forestier.