Projet de Stratégie Nationale pour le Développement Durable & le défi concernant les transports
La SNDD (Stratégie Nationale pour le Développement Durable) propose une architecture commune à tous les
acteurs de la Nation, publics et privés, pour les aider à structurer leurs
propres projets de développement durable autour de choix stratégiques et d’indicateurs
qui ont fait l’objet d’un large consensus. Elle a notamment vocation à assurer
la cohérence et la complémentarité des engagements internationaux et européens
de la France, et des politiques nationales, transversales ou sectorielles. La
stratégie nationale vise, en développant une économie sobre en ressources
naturelles et décarbonée, à faire de la France un des acteurs majeurs de l’économie
verte qui est la seule compatible avec le développement des pays émergents,
tout en poursuivant un objectif de justice et d’équité sociale. Elle s’articule
à cette fin autour de neuf défis stratégiques, cohérents avec nos engagements
européens, et que nous devons relever pour aller vers une économie verte et équitable
:
·
une consommation et une
production durables, grâce à des consommateurs et
des producteurs responsables, qui agissent en prenant en compte tout le cycle
de vie des produits et des services ;
·
la société de la connaissance par le développement
de l’information, de la formation, de l’éducation tout au long de la vie et de
l’accès à la culture par un soutien accru à la recherche et à l’innovation,
condition de notre compétitivité et donc de la pérennité de notre modèle
économique et social ;
·
la gouvernance, qui
doit faciliter notre adaptation au changement et aider notre société à évoluer
en associant toutes les parties prenantes ;
·
le changement climatique et l’énergie
qui exigent une rigueur et une sobriété plus grandes dans nos
consommations, le développement des énergies renouvelables, l’adaptation des territoires
en veillant à la situation des personnes et des activités vulnérables ;
·
les
transports et la mobilité durables (voir page 24 document ci dessous), en favorisant le report
modal, la complémentarité et les transports les moins polluants, en s’attachant
à réduire les déplacements contraints, à développer des systèmes innovants
répondant aux besoins de performances économiques, écologiques et de cohésion
sociale ;
·
la conservation et la gestion
durable de la biodiversité et des ressources naturelles en nous
appuyant sur une meilleure connaissance – et reconnaissance – de leur
contribution à nos besoins les plus essentiels, sur une économie, une
urbanisation, des organisations plus sobres et plus éco-innovantes ;
·
la santé publique, la
prévention et la gestion des risques, en prêtant une
attention particulière à la qualité des milieux et aux inégalités sociales potentielles
;
·
la démographie, l’immigration
et l’inclusion sociale dont l’impact sur l’économie et
l’équilibre de nos systèmes de protection sociale est déterminant, en nous
attachant à lutter contre toutes les exclusions dues notamment à l’âge, à la
pauvreté, à l’insuffisance d’éducation et de formation et en s’appuyant sur la
dimension pluricuturelle de la société française ;
· les défis internationaux en matière de développement durable et de lutte contre la pauvreté dans le monde en soutenant le renforcement de la gouvernance internationale pour mieux intégrer les exigences du développement durable, en contribuant à la sécurité alimentaire et énergétique des pays les plus défavorisés.
Commentaires