L’usage croissant des véhicules pourrait conduire à une congestion généralisée dont certaines villes (Sao Paolo, Mexico , Johannesburg, New Delhi, Moscou, Londres, New York, Los Angeles et Tokyo )donnent déjà un exemple. Les recherches des mathématiciens et des informaticiens essaient de mieux comprendre, pour les prévenir, les phénomènes qui conduisent à la formation de bouchons.
Plusieurs précédents articles de ce blog (voir ici par exemple), montrent que des expérimentations ont lieu, que des industries s'emparent de ce sujet. Dans quelques années, nous serons sans doute capable dans la plupart des mégalopoles mondiales de connaître les mobilités quotidiennes (choix modaux, horaires, trajets ...) en fonction de plusieurs paramètres extérieurs (météo, jour de la semaine, incidents, grève ...), pour ensuite les prévoir heure par heure, et ensuite les adosser à des tarifications dynamiques (voir ici). D'après la théorie des jeux, tout ceci concourt à trouver un équilibre optimal entre les différents joueurs, et se rapprocher de l'équilibre de Nash.
Il y a aujourd’hui 750 millions de véhicules sur la planète, 50 millions de plus par an, leur nombre total aura doublé en 2025. Dans ces conditions, comment éviter… un embouteillage planétaire. Déjà la congestion urbaine coûte entre 20 et 30 milliards de livres par an à l’économie du Royaume Uni, et 100 milliards de dollars à celle des Etats-Unis, 12 milliards de dollars à celle de Moscou. Récemment, la Chine a du faire face à un embouteillage de cent kilomètres qui ne s’est résorbé qu’au bout d’une semaine.