Cette année 2012 a notamment été consacrée à l'élaboration de visions énergétiques pour tous les secteurs dont les Transports. Ces projections aux horizons 2030 et 2050 ont été construites selon des méthodes spécifiques détaillées dans le document ci-dessous.
Pour la mobilité des voyageurs et le transport de marchandises, des approches systémiques ont été mises en oeuvre. Des gisements importants d'économies d'énergies sont accessibles dans les technologies, mais également dans les usages. Un paramètre clé a évolué : le remplissage des véhicules. En associant progrès techniques et en augmentant le remplissage des véhicules (lourds et légers, personnes et marchandises) nous sommes capables d'atteindre le facteur 4. L'atteinte du facteur 4 nous permet alors d'utiliser massivemment de "nouvelles" énergies pour les transports : Biogaz, GNV, biocarburants liquides 2ème génération et électricité.
Faire du remplissage au objectif de recherche majeur
Dès lors il faut tout engager pour améliorer le remplissage de nos véhicules. Il s'agit de (beaucoup) mieux utiliser les flux de sièges libres qui circulent. Tous les services de mobilités y participent. Tous les modes collectifs y participent. Tous les modes actifs y participent. Il faut sortir progressivement de la possession exclusive de l'automobile. Une 3ème voie est proposée dans cet exercice de prospective : La voiture servicielle, celle qui va lier tous les modes.
Cette 3ème voie est le fruit de nombreux échanges engagés depuis près de 4 ans avec tous les acteurs. Elle se retrouve dans de nombreux documents de stratégie rédigés dans des instances nationales : PIPAME (pdf et ppt), Centre Analyse Stratégique, Académie des Technologies et dernièrement CESE.
Le numérique permet d'abaisser de nombreuses barrières et rend les objectifs, inscrits dans la vision ADEME, crédibles et souhaitables. Les usages "intelligents" de l'automobile et la multimodalité doivent devenir des sujets de recherche tout aussi soutenus et nobles que la voie technologique.