« La valeur de la donnée disparaît quand on parvient à lui en donner une. Il faudra fixer la valeur en remontant le temps. De là est née l’idée du traceur informationnel», Mathieu – 2027.
Dire que tout avait commencé en 2015 dans un village, 300 habitants, les pionniers. Ils s'étaient engagés volontairement dans une démarche de co-construction de services citoyens sans voir attendus ni les acteurs marchands, ni la puissance publique, sans savoir si ça allait fonctionner. En fait, ce mouvement avait été visible dans plusieurs communautés au niveau mondial. Vers 2014, La ville de Chicago avait mis en œuvre une plateforme open source pour gérer certains services urbains, puis rapidement elle a été réutilisée : ouverte aux citoyens et alimenter par eux pour co-produire des nouveaux services et alimentée par des données de façon volontaire. La mise à disposition d'outils numériques distribués et ouverts avait fourni un socle. Le basculement est apparu quand la technologie avait permis d’augmenter le niveau de confiance et de libérer les échanges de richesses entre citoyen. Le changement a été immédiat, brutal pour certains. La pression exercée par les contraintes budgétaires, énergétiques et environnementales, d'une part, et par la domination des plateformes mondiales majeures (Google, Amazon, Facebook, Amazon), d'autre part, avait participé à cette mutation. Devenus acteurs de son futur, cette communauté locale est maintenant capable de mieux se mobiliser, mieux représenter l'impact de ses actions, de maximiser l'usage de ses richesses (lire les articles sur les richesses). Plus que tout, ce collectif coordonné inspire les initiatives individuelles, les renforce, les catalyse, leur donne du sens et se faisant il devient plus performant.