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Les transports du futur

05/01/2014

Cyberespace, Sérendipité et Art de la guerre, Quels seront nos futurs ?

La première MétaNote rédigée en 2007 (et publiée sur ce blog en 2009), N°0 - L'origine, proposait plusieurs prévisions. Tout d'abord l'irruption du numérique en tant que facilitateur, disrupteur du secteur historique des transports. Le développement de services de mobilités portés par le numérique était proposé, engendrant de nouvelles expériences, puis de nouveaux comportements, et bientôt de nouveaux rêves. Bien sûr le statut social de l'automobile et les pseudo-libertés qui lui sont associées, nous sommes et serons surveillés. De nouveaux acteurs, sans usine, pensent services, fonctionnalités et scalabilité. Ces prévisions se sont réalisées, elles sont visibles (lire l'article Le numérique remet tout en cause). Mais elles ne traduisent pas les principaux changements qui opérent aujourd'hui. Elles ne sont que l'écume des vagues. Il faut se préparer à des courants plus profonds. Tenter de les esquisser pour revenir à soi-même : quelles formations, cultures et richesses pour voir, comprendre, agir et être heureux dans le chaos ?

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27/12/2013

Mur des défis

Lors du séminaire Mobilités Mutations, parmi les nombreuses productions (voir également les échanges sur Twitter), les défis identifiés pour nous permettre de proposer plusieurs visions prospectives (Prospective Camp) ont été rassemblés sur un mur : le Mur des Défis.

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Ces informations traitées peuvent également être présentées en nuages :

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Etes vous prêt(e) pour relever ces défis en 2014 ?

16/12/2013

[Fiction N°6] La Poste ne livre plus, c'est Google qui le fait

"Plus que 3 km ..." songe Mathieu en consultant le coin de ses glass. Courir était pour lui un véritable plaisir dans ces sous-bois pour aller travailler. Deux fois par semaine, ce déplacement lui rapporte assez de point pour bénéficier d'une réduction de 30% sur sa mutuelle santé, et il améliore également son compteur CO2, ouvrant des réductions pour ses prochains travaux d'isolation (voir sur ce sujet des exemples actuels Walkmore, CarePass, Compte épargne CO2 par Crédit Mutuel, BaseLine Telematics, Movelo). Depuis 2023, la surveillance de certaines activités physiques, pour pouvoir financer les pertes financières des structures publiques et privées d'assurances santé, s'était déployée. D'abord sur des bases volontaires, puis étendu ... Ceci avait été accepté par l'attrait de bénéfices financiers et également grâce à La Poste Safety Box, solution numérique de gestion des données numériques individuelles. La Poste, structure historique inspirant la confiance, avait réussi à devenir la plate-forme personnelle de gestion de nos données. Cette activité ne lui avait pas permis de combler la chute du courrier papier, mais elle devenait enfin rentable grâce à de nombreux services associés. Pour conserver cette avance, La Poste est une des structures la plus innovante en matière d'implication des usagers et d'intelligence collective (lire l'article les nouveaux dispositifs d'intelligence collective).

Mathieu travaille d'ailleurs à La Poste comme Facilitateur Amplifieur (voir schéma ci dessous des compétences numériques) de plusieurs communautés d'intérêts et industrialise des services freemium pour les citoyens et les entreprises. Les récentes lois obligeant tous les acteurs économiques, toutes les plate-formes et même les Bots, à renvoyer toutes les données vers les citoyens, avaient formidablement amplifié les capacités de la Safety Box. Mathieu avait fait son stage à La FING au moment du projet Mes InfosMesInfos propose à un petit nombre d'entreprises et d'administrations pionnières d'explorer et d'expérimenter ce qui pourrait constituer la base d'une transformation profonde de la relation entre les organisations et leurs clients ou usagers : le partage et la réutilisation des données personnelles avec les individus qu'elles concernent.

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10/12/2013

[MétaNote N°19] Apprenons à connaître les citoyens du futur ?

Nombreuses sont les études de prospectives centrées sur les techniques. Pensant que toutes les innovations technologiques conditionnent le fonctionnement des organisations humaines, que ces dernières les consomment, uniquement. Mais des tendances historiques plus longues sont à l'oeuvre au niveau des aspirations individuelles. Nous sommes des animaux sociaux, et, malgré les apparences, profondément altruistes (lire Plaidoyer pour l'altruisme par Mathieu RICARD). Désormais, il devient possible de penser que de plus en plus d'individus formés peuvent s'engager "seuls", sans structure de commandement, sans liaison avec les "marques", sans direction fixée par d'autres, dans la conception et la réalisation de projets avec d'autres pairs, et cela à grande échelle. A la fois reliés à de nombreux réseaux, le "nous", et autonome, le "moi". Ceci n'est pas un détail. Ce n'est pas non plus un hasard. 

"Dès son plus jeune âge, l’enfant éprouve un sentiment d’appartenance au groupe : il est un parmi beaucoup d’autres et l’autre est un peu lui-même. Ce sentiment se manifeste clairement dans les activités coopératives, au cours desquelles les enfants poursuivent un but commun et prennent conscience de leur interdépendance au sein de laquelle le « moi » se fond dans le « nous ». Avec l’âge, ce sentiment collectif du « nous » se restreint graduellement à certaines catégories d’individus, à des « groupes » – famille, amis et, plus tard, ethnie, religion et autres facteurs de distinction, de division et, souvent, de discrimination. À l’adolescence et à l’âge adulte, certains étendent à nouveau le cercle de l’altruisme et ressentent un profond sentiment d’« humanité partagée » avec les autres êtres humains, et d’empathie pour ceux qui souffrent. Une éducation éclairée devrait mettre l’accent sur l’interdépendance qui règne entre les hommes, les animaux et notre environnement naturel, pour que l’enfant acquière une vision holistique du monde qui l’entoure et contribue de manière constructive à la société dans laquelle il évolue en mettant davantage l’accent sur la coopération que sur la compétition, et sur la sollicitude que sur l’indifférence. De la conception que l’on a de l’enfance dépendent les pratiques éducatives que l’on va mettre en œuvre. Si l’on reconnaît que l’enfant naît avec une propension naturelle à l’empathie et à l’altruisme, son éducation servira à accompagner et à faciliter le développement de cette prédisposition." - Plaidoyer pour l'Altruisme, Mathieu RICARD.

Nos technologies de communication, de production et demain d'échanges de richesse, ont atteint un seuil inédit permettant à la fois l'individuation (capacité à chacun d'exercer un ou plusieurs expertises de façon individuelle) et l'implication dans des travaux collaboratifs sociaux. Ces deux moteurs de notre développement fonctionnent en se nourissant l'un l'autre, permettant de mettre en oeuvre de nouveaux dispositifs d'innovations collectives (lire l'article Les nouveaux dispositifs d'innovations collectives). C'est la première fois dans l'histoire humaine que cette situation apparaît avec des grands collectifs distribués. Nous sommes au premier âge et déjà les bouleversements deviennent sensibles en matière de résultats, de livrables, mais également sur "nous-mêmes". Et ce sont ces changements qui méritent d'être analysés.

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09/12/2013

Appel à contributions pour les 4èmes journées sur le management de la mobilité : territoire spécifique, temps et vitesse

Les 4èmes journées nationales d’étudesorganisées les 17 et 18 juin à Chambéry par l’ADEME, le CERTU (MEDDE), le GART, le CNFPT, avec Chambéry métropole, sur le management de la mobilité s’inscrivent à la suite de trois précédents colloques consacrés aux nouveaux services à la mobilité (NSM).

Nous avons souhaité lancé un appel à contributions pour illustrer et enrichir ces journées et qui porteront, au choix, sur deux thématiques principales :

  • « Le management de la mobilité appliqué sur les territoires
    spécifiques »
     : (territoires potentiellement confrontés à des caractéristiques, des obstacles ou des localisations qui pourraient nécessiter des solutions innovantes pour favoriser la mobilité durable des populations qui y habitent)
  • « Temps et vitesse » : (temps de déplacements et sur le rapport à la vitesse de nos sociétés développées pour gérer les déplacements de personnes et de biens et les leviers d’actions)

 La date limite est fixée au 19/12/2013. Tous les renseignements sur le site de l'ADEME.

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06/12/2013

Tweet feed back du séminaire Mobilités Mutations

Les 3 et 4 décembre ont eu lieu à l'ADEME Sophia Antipolis le séminaire Mobilités Mutations rassemblant 130 pionniers: acteurs économiques de l'écosystème, chercheurs, territoires engagés et étudiants. Parmi les livrables, 20 interventions, 9 visions prospectives et 19 nouvelles initiatives.

Une plate-forme est mise en oeuvre pour synchroniser les acteurs, leur permettre de capitaliser et de poursuivre après cette rencontre. Elle est, pour le moment, réservée aux participants.

L'analyse à posteriori des tweets échangés donne une certaines représentation du séminaire.

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05/12/2013

Le logiciel dévore le transport des voyageurs

Bel exemple de synthèse sur le fond et la forme réalisée par Stéphane Schultz de @15marches.

Effectivemment le logiciel dévore tout (lire aussi cet article Le logiciel dévore le monde). Et si par exemple, la stratégie de Google était de faire croire qu'il allait faire des véhicules autonomes pour accélérer les développements chez les industriels de l'auto... Dans tous les cas, à la fin, c'est le logiciel qui gagne, la plate-forme nous dirait Nicolas Colin (lire les Transports à l'âge de la multitude).

 

04/12/2013

Rien dans l'univers ne saurait résister à un nombre suffisamment grand d'intelligences groupées et organisées

Cette citation de Teihard de Chardin résume une certaine perception de ces deux jours du séminaire Mobilités Mutations (Petit rappel vers la plate-forme, outil de synchronisation du collectif). Deux jours pour donner et recevoir. Donner son opinion, ses idées, ses rêves, ses aspirations, ses richesses. Recevoir des points de vues, des énergies, des connaissances, des visions du futur, et recevoir des raisons de croire qu'un intérêt collectif peut transcender les intérêts individuels. 

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29/11/2013

SIBRT – L’Association Latino-Américaine des agences de transport : vers le développement d’une mobilité durable à l’échelle du continent ?

[Il s'agit d'un billet invité, Bienvenue à Chloé Bouilloux, ex EMBARQ Amérique Latine]

Amérique Latine : l’urgence de développer des solutions de mobilité durable et équitable.

En Amérique Latine, 80% de la population vit dans des villes. La très rapide croissance urbaine comme la pollution induite par le secteur des transports rendent crucial le développement de services de transport public de qualité[1].

Si dans certains pays, un grand nombre d’utilisateurs des transports en communs sont des usagers dit « captifs », l’émergence d’une importante classe moyenne dans certains pays tels que le Brésil, la Colombie, le Chili ou encore le Mexique s’accompagne du développement de l’usage de la voiture privée et de la moto. Entre 2007 et 2012, les flottes de voitures et de motos ont respectivement augmenté de 24% et 60% en Colombie[2]. Cela a un impact direct sur l’attractivité des transports public et la qualité de vie urbaine; la demande de bus a ainsi chuté de 33% entre 1997 et 2012 au Brésil[3].

Le continent présente un fort potentiel de développement de solutions de mobilité durable et, des initiatives intéressantes se mettent en place. C’est en Amérique Latine que se sont développés les Bus Rapid Transit (BRT)[4] et le continent concentre aujourd’hui environ 64%[5] de la demande mondiale de BRT et de couloirs réservés aux bus. Des services innovants y ont trouvé un marché pour se développer, à l’instar de Moovit, une application gratuite utilisant le crowdsourcing afin de fournir une information en temps réel sur le positionnement des bus et la qualité du service aux voyageurs. Des opérateurs de transport tels que Transmilenio à Bogota ou Transantiago à Santiago du Chili ont signé des accords avec la start-up israélienne afin d’améliorer le service proposé par Moovit, en fournissant les grilles horaires et informations GPS, et en bénéficiant en retour des informations concernant la satisfaction client générées par l’application elle-même (les usagers peuvent par exemple noter la conduite du chauffeur).

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Le rôle d’un Think and Do Tank dans la création de synergies entre les acteurs du transport urbain dans le continent.

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Et si la richesse n'était pas synonyme de plus ? La monnaie des économies de CO2

Le crédit Mutuel Arkéa via la société 450 lance le compte épargne CO2 pour les particuliers. 450 est une jeune entreprise innovante immatriculée au RCS de Brest qui a inventé le produit nommé « Compte épargne CO2® ». La vision et la volonté de 450 est d'encourager et d'inciter positivement les citoyens à réduire leurs émissions de CO2 en récompensant les baisses d'émissions. 450 a reçu l'agrément de l'Etat pour distribuer ses « kgs de CO2 Kyoto » aux entreprises et aux ménages qui réduisent leurs émissions. 450 a choisi de s'appuyer sur le Protocole de Kyoto, actuellement en cours de renégociation, car il est un instrument juridique international puissant qui permet d'agir concrètement contre le changement climatique dès aujourd'hui.

Les offres des partenaires pour utiliser le CO2 évité sont déjà . Bref le dispositif est opérationnel, simple. Il met en oeuvre un mécanisme inédit : l'évitement permet la croissance, réduire sa consommation faire croître ses richesses, la richesse n'est plus synonyme de plus mais de moins. La croissance n'est donc plus mais moins

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27/11/2013

[Fiction N°5] En 2050, nous serons heureux.

"Vas-y, rajoute une bûche" demande Amandine. Le poële à bois hydraulique s'anime une fois par semaine pour chauffer les 2000 litres des ballons de stockage et fournir chaleur, eau chaude et quelques watts d'électricité pour les serveurs domestiques.

Ce mois de décembre 2050 est particulièrement froid, nous avions réussi à faire mentir les prévisions du GIEC. Nés en 2013, Amandine et Mathieu prennent quelques instants et regardent avec une certaine nostalgie les écrans et les hologrammes de leurs archives numériques récemment stockées sur le serveur domestique local. Cette victoire n'était pas gagnée d'avance, songe Mathieu. Dire que c'était son sujet de thèse de Philosophie en 2033 : "L'accès et la gestion de ses données personnelles peut-elle modifier la structure des collectifs humains ?". Pourtant, la P2P virtual Assembly, dont la P2P foundation avait jeté les bases, avait réussi à faire plier tous les géants marchands du web, les données personnelles ont bien été répliquées sur des serveurs domestiques, locaux, communautaires ou municipaux. Les données reviennent à ceux qui les produisent, permettant de construire une multitude de services citoyens, et surtout de pouvoir développer des algorithmes en autonomie. Ce sujet philosophique et juridique le passionnait. Pour Amandine, cela allait avoir aussi des conséquences énormes, elle le ressentait et en était persuadée.

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19/11/2013

Mobilités, conduire le changement avec les projets financés par les Investissements d'Avenir

Les investissements d’avenir, opérés par l’ADEME soutiennent plusieurs projets visant à améliorer les conditions de mobilité et l'utilisation rationnelle de l'énergie. Tous ces projets sont détaillés sur un blog spécifique. Lors d'Ecocity, aidé par julien de Labaca (consultant), l'ADEME a rassemblé ces porteurs de projets, pour partager leur point de vue, pour amplifier les changements en cours.

Financés par les Investissements d’Avenir à hauteur de 35 millions d'euros, douze projets s'intéressent à deux champs particuliers de la mobilité. Cinq sont issus d'un premier appel à manifestation d'intérêt (AMI) lancé en 2011 visant à développer des systèmes de mobilité complets et durables. Sept autres sont issus d'un second AMI, visant quant à lui à développer les mobilités électriques. Eco City Nantes est l'occasion de mettre en valeur ces initiatives ambitieuses qui ont germé sur tout notre territoire. Ainsi, cinq projets (3 du premier AMI et deux du second) seront présentés. L'occasion de démontrer aux acteurs publics et privés que de telles initiatives sont possibles et qu'elles sont bénéfiques à la mobilité de nos territoires. 

 

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15/11/2013

De la P.F.A. à la Plate Forme des nouvelles (im)mobilités

La Plateforme de la Filière Automobile (PFA) a pour objet de définir et mener les actions contribuant au renforcement de la filière automobile française. Elle est composée de représentants des constructeurs, équipementiers, fournisseurs et de leurs organisations professionnelles respectives. La PFA a notamment pour missions de :

  • contribuer à promouvoir et développer toutes activités d’étude dans le domaine automobile au sens large ;
  • représenter l’ensemble de la filière automobile française, en lui permettant de s’exprimer d’une seule voix lorsque le sujet le justifie ;
  • mener toute action de nature à valoriser la filière et à en assurer la compétitivité ;
  • développer une vision claire des grands enjeux de moyen et long terme communs à l’ensemble de la filière, et organiser les actions permettant d’y répondre ;
  • développer l’attractivité de la filière et de ses métiers et orienter sa politique d’emploi, de formation et d’apprentissage ;
  • contribuer aux relations harmonieuses entre tous les acteurs de la filière au travers du Code de Performance et de Bonnes Pratiques et de la médiation.

Cette structure est indispensable mais elle est insuffisante pour se préparer aux mutations en cours (voir plusieurs vidéos illustrant ces mutations). La place de l'automobile dans notre société change. La multimodalité, les services de mobilités, les systèmes de transports intelligents (STI) portés à la fois par les transports "publics" et les transports privés, mais également les dispositifs permettant de réduire les mobilités tout en permettant de réaliser nos activités quotidiennes, toutes ces solutions et les industries associées nécessitent d'être synchronisées, représentées, incarnées dans une "Plate Forme des nouvelles mobilités / immobilités". Les objectifs de cette nouvelle PF pourraient être de :

  • Rendre visible ces acteurs en tant que filière industrielle porteuse d’emplois,
  • Décrire précisement les offres de la filière : produits, services, plateformes, ...
  • Quantifier les richesses de la filière : CA, emplois non délocalisable, territorialisation, exportation...
  • Accélérer et synchroniser les échanges, les rencontres entre tous les acteurs,
  • Construire, afficher et s’engager dans une offre française pour un marché mondial

Le périmètre de cette PF

Cette PF doit adresser toutes les facettes des transports du futur, plus efficients, plus robustes, plus territorialisés. Elle se focalisera sur les 3 champs d'activités suivants pour construire son périmètre d'activité (lire également l'iMaaS) :

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13/11/2013

Changer de mode de transport doit être une conséquence et non un objectif

Chaque jour en France environ 175 millions de déplacement ont lieu. Tous les modes sont utilisés. Ces déplacements résultent d'une organisation des différents "collectifs" impliqués : ménages, entreprises, territoires, ... Pour chaque déplacement, le choix du mode de transport est le fruit d'une réflexion et/ou de multiples contraintes et/ou d'offres et/ou de ressources (matérielles, intellectuelles, ...). Tout ceci est tissé ensemble. Nous (société) avons très peu d'éléments pour comprendre ces liens, ce tissage (lire la MétaNote N°18 Pour une ontologie de la demande). 

Changer de mode de transport apparaît dès lors comme quasi-impossible, ce qui s'observe dans les quelques données obtenues via les enquêtes. Les citoyens n'intègrent pas dans leurs pratiques quotidiennes de nouvelles formes de mobilité parce qu'ils recoivent des informations leur demandant de faire autrement. Ceci n'opère qu'à la marge. Les pratiques de mobilité changent quand il apparaît possible d'expérimenter de nouvelles organisations de ses activités (personnelles et/ou professionnelles) ouvrant de nouvelles possibilités en matière de mobilité. Le projet BMA (Bretagne Mobilité Augmentée) a développé un dispositif et des méthodes permettant non pas de changer les comportements mais de permettre aux collectifs de comprendre l'intérêt qu'ils ont à faire autrement, à choisir eux mêmes les étapes et les solutions, et à conserver dans le temps ces nouvelles pratiques. Concrètement (lire l'article sur le blog du projet BMA):

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Et si la fiction facilitait le passage à l'action ?

Les fictions participent à assouplir nos imaginaires, à nous projeter, à faciliter la création. Ces futurs sont possibles car prolongeant des dynamiques actuelles, mais ils ne sont pas forcément souhaitables. Ces univers ont été conçus pour susciter la réaction, soit pour faire qu'ils se réalisent, soit le contraire. 

L'orateur avait la capacité de décrire des situations, d'engager, de faire comprendre. Puis l'écrivain, et notamment le romancier, réussit à partager des histoires, des univers entiers, et donc des concepts, des théories et des idéologies. Aujourd'hui, de nouveaux métiers s'expérimentent, et bien sûr nous manquons de mot pour en parler. S'appuyant sur la data-visualisation, la gamification, la curation de connaissances, et le storytelling, des pionniers jettent les bases d'une nouvelle forme de narration qu'ils testent et développent en même temps. Ces méta-techniques permettent de rendre compte de problèmes complexes à des collectifs, de les mettre en forme, de les partager, de mieux en parler ensemble, et surtout, elles engendrent intrinsèquement le passage à l’action.

Aujourd'hui ces fictions sont simplement "rédigées", il faudrait qu'elles soient multi-supports (film, jeux, musique...) pour immerger le lecteur "intégralement" dans un Univers complexe. Un jour peut-être.

[fiction N°1] Google Mobility Service, la mobilité vue par Google. Google Mobility Services n'existe pas encore mais progressivement se construit tous les modules permettant de le rendre réel ...

[fiction N°2] L’avenir de l’énergie dans les transports, vu par Amazon. Amazon Energies Services domine la distribution de carburant ... 

[fiction N°3] La surveillance structure nos pratiques de mobilité. Et si les techniques de surveillance conditionnaient nos mobilités quotidiennes ? Bien sûr à chaque technique de surveillance apparaît une technique de camouflage ... 

[fiction N°4] l'Alliance des Glass et des cybercars avait tout changé. Et si les Glass avaient la capacité à produire des flux de données "publiques et partagées" permettant en complément des cartes d'alimenter en connaissances fraîches les véhicules robots ? Ces deux techniques ont donné naissance à l'Alliance.

Quelles sont les vôtres ?

08/11/2013

Et si le covoiturage n'était qu'un jeu à réinventer

[Il s'agit d'un billet invité, Bienvenue à Pierre Trami, Energies & Mobilités chez GrDF]

La mobilité est devenue si naturelle, si spontanée qu’on en a même oublié ce qu’elle induit, tant au niveau de son empreinte immédiate, économique ou environnementale, que  les conséquences qui en découlent, pour soi et pour les autres. La mobilité est devenue tellement soliste que la première empreinte, sans doute financière,  nous fait oublier l’impact marqué par le déplacement du km parcouru par un véhicule de près d’1 tonne, qui sert à mouvoir une personne dont le poids moyen est inférieur à 100 kg. L’effet levier, que nous avons tous utilisé pour mouvoir un objet lourd, inaccessible à notre force , est totalement oublié dans le cas de nos mobilités. Aurions nous pris un levier plus court que la masse à déplacer et d’un poids 10 fois plus important que ce dernier ? Qu’est ce qui pourrait éveiller nos consciences notre relation aux autres ? quel levier permettrait d’avoir un effet démultiplicateur ?

Nous avons tous fait le constat que le jour le plus fluide de la semaine est le Mercredi, et que par conséquent nous avons corrélé l’absence de fluidité avec l’accompagnement des enfants à l’école. D’ici et de là, des initiatives ont été prises telles que ‘Marchons vers l’école’ ou ‘pédibus’  sous l’étroite surveillance d’un adulte. Et si nous laissions nos enfants générer de nouvelles initiatives ? Celles-ci pourraient revêtir l’esprit d’une communauté. Appelons cette communauté les « Trimbales».

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07/11/2013

Téléphériques en France. Montagne 1143 / Ville 0.

[Il s'agit d'un billet invité, bienvenue à Charlotte Boffetti, Creative Urban Projects]

La France est le pays qui a le plus grand nombre de téléphérique au monde (1143 téléphériques en 2011 – rapport 2012 STRMTG). Pourtant elle n’a aucun téléphérique en milieu urbain, à l’exception peut être de celui de Grenoble, mais il n’est ouvert que la moitié de l’année et il a plus une vocation touristique que de transport de masse. Lorsque l’on parle de téléphérique urbain aujourd’hui, on désigne un système intégré au réseau de transport public, pouvant fonctionner toute l’année et servir à une mobilité quotidienne.

Le transport par câble a été consacré par le Grenelle de l’Environnement comme un moyen de transport « durable ». Depuis, l’idée du téléphérique urbain se propage en France, et les premiers projets devraient voir le jour dès 2015 (Brest). Cet engouement pour le téléphérique s’explique par ses nombreuses qualités ; il est moins cher qu’un tram ou un métro, il permet de franchir des obstacles (rivière, dénivelé, voies autoroutières ou ferroviaires…), il a une faible empreinte au sol, il est très sûr, rapide à construire et bien sûr il a l’étiquette « transport vert ».

La France, qui détient pourtant le record du nombre de téléphérique et accueille l’entreprise POMA (un des leaders du marché), semble juste redécouvrir le potentiel du transport par câble. Mais cela fait déjà quelques années que le téléphérique à trouver sa place en milieu urbain à travers le monde.

Algérie, Brésil, Colombie, Etats Unis et bien d’autres pays bénéficient déjà de téléphériques urbains. Ces systèmes sont pris comme exemple de la réussite de ce « nouveau » mode de transport. Le téléphérique apparaît alors être une option crédible pour répondre à divers chalenges auxquels font face les villes : accessibilité, enclavement, trafic…

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Medellin – Metrocable - Ligne J,  Image : Gondola Project

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04/11/2013

De l'hyperempire à l'hyperdémocratie

Vous pouvez critiquer les technologies numériques. Elles consomment énergies, matières premières, sont à la mode, donc « périssables ». Elles peuvent nous isoler, nous surveiller, et finalement réduire notre capacité à « faire société ». Pour certains, il est encore question de savoir elles sont « bien ou mal ». Comme si quelqu'un pouvait faire machine arrière, remettre le dentifrice dans le tube. Elles étaient parmi nous, elles sont désormais en nous.

Elles forgent notre perception du monde (lire la MétaNote N°17 La révolution numérique). Elles sont d'une puissance inédite dans l'histoire de l'humanité, pour le meilleur et pour le pire. Il s'agit maintenant de les utiliser du mieux possible, d'exploiter leurs multiples capacités pour mieux comprendre nos problèmes complexes, pour augmenter notre créativité, pour inventer de nouvelles formes d’intelligence collective. Ce n'est pas un hasard si Code For America travaille pour développer un écosystème pour stimuler les innovations civiques, ou plus près, qu'une coopérative intégrale à Toulouse étudie des technologies de partage et de paiement numériques pour mieux échanger toutes nos richesses (lire l'articlen Quelles sont vos vraies richesses ?).

DATA+CURATION+STORYTELLING

Maintenant qu'elles sont massivement utilisées et distribuées, ces techniques engendrent de nouveaux métiers, de nouveaux concepts, de nouvelles représentations du monde et de nous-mêmes (Lire l'article sur le livre l'être et l'écran). L'orateur avait la capacité de décrire des situations, d'engager, de faire comprendre. Puis l'écrivain, et notamment le romancier, réussit à partager des histoires, des univers entiers, et donc des concepts, des théories et des idéologies. Aujourd'hui, de nouveaux métiers s'expérimentent, et bien sûr nous manquons de mot pour en parler. S'appuyant sur la data-visualisation, la gamification, la curation de connaissances, et le storytelling, des pionniers jettent les bases d'une nouvelle forme de narration qu'ils testent et développent en même temps. Ces méta-techniques permettent de rendre compte de problèmes complexes à des collectifs, de les mettre en forme, de les partager, de mieux en parler ensemble, et surtout, elles engendrent intrinsèquement le passage à l’action. 

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29/10/2013

Les nouveaux dispositifs d'innovations collectifs

Rassembler un écosystème étendu, hétérogène, pluriel, avec de nombreuses contraintes industrielles et économiques, des histoires et des modes de pensées. Lui donner les conditions de se rencontrer, de se sentir en tant que groupe. Sans modifier les spécificités individuelles, lui permettre de faire émerger une conscience collective, une émanation du tout, à la fois supérieur à la somme des parties et inférieur. Accéder à une sensation d'holoptisme.

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Individuation, chacun reste expert d'un domaine et joue son rôle, et Reliance, capable d'écouter et ressentir le collectif pour ajuster son action individuelle pour maximiser le bien commun. Accompagner le collectif en l'inspirant, en l'alimentant de concepts, d'idées, de récits, d'histoires racontés par des passionnés dont le seul objectif est de transmettre le goût de l'action, les valeurs du beau-bon-vrai, et la reconnaissance des multiples richesses des projets et des personnes. Permettre à tous de s'engager. Intégralement.

Bien évidemment rien n'est écrit à l'avance, ni les objectifs, ni les chemins. Pour être en création, les pionniers du collectif deviennent sensitifs entre eux et avec l'équipe qui les accompagne. L'itération et l'adaptation sont permanentes, rien n'est figé. Le dispositif permettant de conduire ces mutations est complexe, au sens de "complexus, tisser ensemble" : Technique de narration d'une histoire et d'intervention basée sur TED, maîtrise des outils numériques et des réseaux sociaux, utilisation en temps réel d'outils de fouille de données et d'analyse sémantique, processus de créativité, mise en situation d'holoptisme d'un collectif, méditation et maintient des énergies dans le groupe pendant plusieurs jours. Le laisser se libérer de ces modes de pensées historiques, lui permettre d'inventer d'autres concepts, d'autres mots. Ne juger personne, et faire émerger une profonde et intégrale expérience d'humanité.

Nous sommes à la veille de dynamique collective inédite par leur capacité de penser en rupture. Des pionniers (CIRI, NodA, La FING, Gunther Sonnenfeld, P2P FoundationIn Principo, Colligence, ...) sont en train d'inventer ces nouveaux dispositifs. Il ne tient qu'à vous, qu'à nous de les utiliser. 

Je suis les liens que je tisse avec d'autres. ", Albert Jacquard.

 

21/10/2013

MétaNote 18 - Pour une ontologie de la demande(s) de transport

Les offres de transport se comprennent facilement, ce sont des moyens mis en œuvre pour se déplacer. Il y a des industries qui conçoivent, industrialisent des véhicules, d'autres les opèrent, d'autres assurent le déploiement conjoint des infrastructures de distribution d'énergie (carburant), d'autres des infrastructures pour les faire circuler (routes), pour les stocker (parking), d'autres enfin mettent en œuvre des solutions pour prélever des taxes visant à financer partiellement le système. Il n'y a pas besoin d'expliciter longuement, tout ceci se comprend. Nous avons déployé à la fois les industries et les concepts pour en parler.

Aujourd'hui, les experts, mais surtout les « non experts », constatent et déclarent que le « toujours plus d'offres » ne permet pas de répondre aux conséquences générées par ces mêmes offres. Cette fuite en avant des offres n'est pas tenable. Tout le monde le sait. Tout le monde le vit. Tout le monde le ressent.

Ni les finances publiques, ni les finances privées, ni les progrès technologiques, ne permettent de produire un discours crédible et souhaitable d'une mobilité à venir performante, citoyenne, équilibrée. Il est  alors question de faire évoluer la « demande », de « modifier » les comportements, soit par une communication engageante, soit par des incitatifs (récompenses), soit par de nouvelles taxes (contraintes). Et là, constatons que nous manquons cruellement d'ontologie pour échanger, partager, débattre, et donc construire les solutions à mettre en œuvre du côté de la « demande », dans toutes les dimensions : technique, politique, sociale, mais aussi systémique.

« La demande » ne s'industrialise pas, elle n'est pas unique, elle réagit de multiples façons à des contraintes, des récompenses, des incitatifs, des sollicitations, des produits, des services. Elle n'est pas prévisible, elle n'est pas rationnelle, elle n'est pas modélisable. Et en plus, quasiment personne ne « la » connaît. Elle n’a pas de représentant, pas de lobby pour la représenter dans sa globalité. Et pourtant elle a toujours été stratégique.

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